Original:
Lévinas über das Unendliche im Denken
10. [104] Dans sa méditation sur l’idée de Dieu, Descartes a dessiné le parcours extraordinaire d’une pensée allant jusqu’à la rupture du Je pense, avec une rigueur inélagable. [...] [105] Cogitatum d’une cogitation qui, de prime abord la contient, l’idée de Dieu, comme signifiant le non-contenu par excellence [...], dépasse toute capacité ; sa « réalité objective » de cogitatum fait éclater la « réalité formelle » de la cogitation. [...]
11. [106] L’actualité du cogito s’interrompt ainsi en guise d’idée de l’Infini, par l’inenglobable, non pensé mais subi, portant en un deuxième temps de la conscience ce qui en un premier temps prétendait de porter : après la certitude du cogito [...] la troisième meditation annonce que « j’ai en quelque façon premièrement en moi la notion de l’infini que du fini, c’est à dire de Dieu que de moi même.
Quelle:
Lévinas, Emmanuel :
Gott und die Philosophie
/
Dieu et la philosophie
S. 104-106.
Edition: De Dieu qui vient à l’idée/Von Gott, der ins Denken einfällt, Paris 1986
Auslegung:
- Interpretation von Descartes‘ dritter Meditation als Einbruch der Gottesidee in das Denken
- Idee Gottes drängt sich gleichsam auf und erweist sich im Inneren des Denkers
- Gott wird zwar vom Denker und vom Denken gefunden, erweist sich aber als letzter Grund dieses Denkens
- damit zugleich auch Unterbrechung der Gewissheit durch ein Unendliches und Unbestimmbares
- weiterhin Reflexion auf die Wirkungen dieses unbestimmbaren Unendlichen
Themen:
-
Denken
-
Judentum und Islam