Original:
Michel Foucault über politische und philosophische parrhēsia
[1] Ce qui est fille de la parrȇsia, ce n’est certainement pas toute la philosopie, ce n’est pas la philosophie depuis son origine, ce n’est pas la philosophie sous tous ses aspects, mais c’est la philosophie entendue comme libre courage de dire la vérité et, en disant ainsi courageusement la vérité, de prendre ascendant sur les autres pour les conduire comme il faut, et ceci dans un jeu qui doit accepter, pour le parrèsiaste lui mȇme, le risque qui peut aller jusqu’à la mort. [...]
[2] Premièrement, le fait que la philosophie soit une forme de vie doit ȇtre interprété dans le cadre général de cette fonction parrèsiastique. [...] Deuxièmement, il me semble que la philosophie est parrȇsia aussi, tout au long de son histoire dans la culture antique [...], parce que [...] elle n’a pas cessé de s’adresser [...] à ceux qui gouvernent.
Quelle:
Foucault, Michel :
Die Regierung des Selbst und der anderen
/
Le gouvernement de soi et des autres
S. 314, 315.
Edition: Paris 2008
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